À cet emplacement se tenait un pensionnat de jeunes filles. Le pensionnat a été détruit pour la construction de l'escalier du général Leclerc, inauguré en 1869.
Lors de la destruction de cet établissement, on découvrit trois étages de galeries superposées qui ne sont pas datées avec précision :
- Au 1er étage, des caves servant au pensionnat
- Au 2e étage, des galeries s’étendant sous la rue de l’Hôtel de ville
- Au 3e étage, des ramifications dont l’une traverse la rue de la Bretonnerie
La fonction première de ces galeries est l’extraction du calcaire pour la construction. Sur le versant, le calcaire est directement accessible, l’extraction se trouve donc simplifiée.
La forme irrégulière et peu étendue des salles témoigne d’une exploitation ponctuelle, probablement pour l’usage particulier du propriétaire plus que pour le commerce.
Après exploitation de la pierre, ces vides furent fréquemment réutilisés comme zone de stockage.
Ces galeries dépendaient du fief de Saint Maclou. Mais contrairement à une légende pontoisienne, il n’existe aucune galerie connue sous la cathédrale.
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