L’aggravation des risques naturels imposent un autre aménagement du territoire !

Nous venons de connaître des pluies exceptionnelles sur l’ensemble du territoire national, pluies concentrées sur quelques jours mais qui ont fait suite à des mois déjà particulièrement arrosés. Et chaque jour l’image diffusée aux informations télévisées nous rendent témoins de ce que vivent les populations d’une collectivité qui est touchée par une crue résultant de ces importantes pluies.

Les inondations ne sont plus la simple conséquence d’un cours d’eau qui déborde, mais plus souvent le fait des fortes pluies que les réseaux ne sont pas capables d’absorber, voire qui entrainent des coulées de boue dans les secteurs plus ruraux.

Nous savons aujourd’hui que le dérèglement climatique est largement responsable de ces phénomènes qui risquent de se reproduire plus fréquemment en alternance avec des sécheresses dont les conséquences sont tout autant dommageables.
D’où le titre de cette tribune qui évoque la nécessité d’adapter l’aménagement de notre territoire !

La Ville de Pontoise a pris des décisions qui vont dans le bon sens avec la plantation d’arbres, la désimperméabilisation des cours d’école et de la Place Van Gogh par exemple, sans oublier les travaux d’isolation des bâtiments publics.

Il reste que nous constatons de plus en plus de divisions de parcelles et la constructions de nouvelles habitations dans les secteurs à risque de la ville qui peuvent entrainer demain la dégradation des biens des populations concernées et un besoins de services publics adaptés. Les dispositions qu’imposent les Plans de Prévision des Risques (inondation et Mouvement de terrain) ne peuvent tout régler !

Pour information, le dossier de présentation du Plan Local d’Urbanisme (PLU) en révision rappelle les 7 arrêtés de catastrophe naturelle pris pour des inondations entre 1993 et 2007 et les 5 mêmes arrêtés pour des mouvement de terrain entre 1992 et 2001.

La prévention des risques naturels est bien l’affaire de tous mais en particulier des collectivités (communes et EPCI) en charge de l’aménagement du territoire. De nombreux financements sont là pour les aider. Reste que le futur PLU qui sera approuvé d’ici quelques mois devra répondre à cette exigence !

Concernant l’éducation, nous avions exprimé le souhait que la ville s’engage dans le dispositif « Cités éducatives » qui vise à intensifier la prise en charge éducatives des enfants et des jeunes de 0 à 25 ans des « Quartiers Politique de la Ville », avant, pendant et après le cadre scolaire. Ce dispositif permet de fédérer tous les acteurs : équipes éducatives, parents, services de l’État, collectivités, associations et habitants pour mieux accompagner chaque jeune dans son parcours éducatif individuel depuis la petite enfance jusqu’à l’insertion professionnelle. Il permet également de bénéficier de moyens supplémentaires de l’État en ingénierie et financiers.

Nous nous félicitons que la ville de Pontoise ait déjà obtenu ce label d’excellence pour le quartier des Louvrais et espérons que le quartier de Marcouville sera très rapidement concerné.

Nous tenons enfin à saluer la mobilisation de la Ville et de plusieurs associations dans le cadre de l’opération « Octobre rose » manifestant ainsi une solidarité auprès de celles qui sont touchées par la maladie.

(Tribune rédigée le 24/10/2024)

Le groupe Vivre à Pontoise : Gérard Seimbille, Pascal Bourdou, Agnès Irrmann, Jean-Michel Adam, Claire Moutté.

Contact : vivre-a-pontoiseatorange [point] fr (vivre-a-pontoise[at]orange[dot]fr)