La sobriété énergétique nous concerne tous !
A l’occasion du conseil municipal du 6 octobre, Madame le Maire a fait le point des décisions prises par la commune et la communauté d’agglomération pour une application locale du plan de sobriété énergétique.
Pour certaines, ces décisions sont courageuses, notamment ce qui concerne la baisse du chauffage dans les équipements et les bureaux et nous soutenons ces décisions car elles vont dans le bon sens pour réduire l’impact budgétaire mais aussi, et peut-être surtout, pour participer à l’atténuation des effets du changement climatique.
Pour autant, nous ne pouvons que regretter collectivement que ces mesures ne soient prises, que ce soit à Pontoise ou à l’échelle nationale, que du fait de la situation géopolitique et ses conséquences en matière d’inflation et de hausses du coût des énergies.
Il appartient maintenant à la municipalité de les détailler mais aussi de mobiliser et d’informer des bons gestes pour accompagner ces décisions afin que chaque pontoisien, à titre individuel où dans le cadre d’activités professionnelles, les fassent sien. Pour cela nous invitons la municipalité à s’appuyer sur ses outils de communication mais également sur les associations qui peuvent en faire écho.
Ce conseil municipal a par ailleurs décidé de l’attribution à la société « La Maison Bleue » de la délégation de service public pour la future crèche de 60 berceaux sur le quartier Bossut. Nous nous félicitons de la perspective, prévue de longue date, de cette future crèche qui élargira l’offre pour les familles pontoisiennes dont nombre d’entre elles ne trouvent pas de solution adaptée.
Autre sujet d’actualité, l’action pour la redynamisation du commerce. La ville a recruté un « Manager de ville » en charge de faire le lien entre la ville et les commerçants mais également de l’action en matière d’offre de santé. La ville a également décidé de s’engager sur la préemption des fonds de commerce quand intervient une cessation d’activité avec l’objectif de pouvoir agir sur la nature du commerce de remplacement.
Nous l’avons souhaité en son temps et sommes en phase avec l’approche de maitriser et de rendre adaptée la diversité commerciale. Mais alertons la majorité sur le risque qu’il y a à intervenir sur la préemption des fonds, considérant plus pertinent que la ville s’engage plutôt sur la maitrise des murs. Ceci au motif que si le preneur devenait défaillant et revendait le fonds, la ville ne pourrait maitriser l’activité qui suivrait. A l’inverse, en qualité de propriétaire des murs la ville pourrait s’assurer dans la durée de la nature de l’activité qu’elle peut imposer dans le bail de location.
N’oublions pas que, dans les deux cas, ces préemptions nécessitent d’importants crédits budgétaires qui méritent d’être engagés à bon escient.
Pour conclure, réjouissons-nous d’une autre action attendue de longue date et aujourd’hui engagée par Jean-Christophe Bories et l’association Hermitage-Pissarro pour la renaturation de la ravine et du ru de l’Hermitage aujourd’hui dans un état hydrologique et écologique lamentable. Retrouver un ru en bon état écologique sera long et nécessitera plusieurs actions dont une remise en eau plus importante par la suppression d’une dérivation des eaux venant de l’amont vers le réseau d’eau pluvial.
(Tribune rédigée le 23/10/2022)
Le groupe “Vivre à Pontoise” : Gérard Seimbille, Pascal Bourdou, Agnès Irrmann, Jean-Christophe Bories, Sandrine Parise-Heideiger.
Contact : vivre-a-pontoiseorange [point] fr (vivre-a-pontoise[at]orange[dot]fr)