Stationnement à Pontoise : soyons justes et pragmatiques !
La Ville de Pontoise a signé avec la société INDIGO un contrat de délégation de service public pour la gestion du stationnement payant, à la fois sur voirie et dans les parkings en ouvrage (Jean Jaurès et Jean-Luc Maire). Au total, ce sont 659 places en ouvrage et 1 805 places en voirie qui sont aujourd’hui gérées par Indigo. À ces places existantes viendront s’ajouter, d’ici la fin de l’année, 80 nouvelles places dans le quartier Bossut.
Lors du conseil municipal du 9 octobre dernier, j’ai tenu à féliciter la municipalité pour la décision de rendre le stationnement gratuit durant le mois d’août.
Mais vivre à Pontoise nécessite de pouvoir se garer facilement toute l’année.
Une gratuité de 30 minutes encore insuffisante
Bien sûr, il est nécessaire de garantir une rotation des véhicules afin d’éviter les voitures «ventouses ».
Cependant, je considère toujours que cela ne suffit pas : difficile de faire une course rapide, ou une simple démarche sans stress ni précipitation !
De plus, pour assurer une véritable équité entre les usagers, il serait juste que la première demi-heure soit gratuite pour tous, y compris pour celles et ceux qui restent un peu plus longtemps. Aujourd’hui, seules les personnes qui stationnent moins de 30 minutes bénéficient de la gratuité, alors qu’une personne qui se gare 31 minutes paie l’intégralité de la durée. Il serait bien plus logique qu’elle ne règle qu’une seule minute.
Des conséquences pour les habitants et les commerces
Ces règles de stationnement, trop rigides et parfois incomprises, découragent de nombreux habitants et contribuent à affaiblir la fréquentation des commerces de proximité, déjà fragilisés.
C’est pourquoi je me suis abstenue lors du vote sur le rapport d’activité de la société Indigo.
Pour une révision du contrat et des actes concrets
Après de nombreuses explications et réclamations pendant quatre années, je me réjouis que la mairie reconnaisse enfin la nécessité d’une gratuité de 30 minutes pour tous.
Mais il faut désormais passer des paroles aux actes en révisant la délégation de service public sur ces deux points essentiels, pour les adapter aux besoins réels des Pontoisiens et des commerçants.
C’est une question de justice, de bon sens et de vitalité locale.
Sandra Nguyen Dérosier – Présidente du groupe Pontoise Ecologique et Solidaire