Retours de conseil municipal

Lors du cinquième conseil municipal de l’année le 10 octobre, de nombreux dossiers ont été abordés, parmi lesquels certains que notre groupe suit particulièrement.

La politique de la ville qui concerne les quartiers prioritaires de Marcouville et une partie des Louvrais fait encore les frais d’un «à peu près». Le bilan effectué par l’équipe majoritaire montre qu’une fois de plus, on ne peut pas dire si les actions menées sont efficaces car il ne mesure rien : où en sont les 30% d’élèves de 3ème en grande difficulté ? Où en sont les 35% de jeunes de 16 ans sans diplôme, sans formation et non scolarisés? Où en est-on pour les 18,5 % de foyers qui vivent en dessous du seuil de pauvreté? Comme à chaque fois, nous avons réaffirmé la nécessité d’élaborer un projet qui a l’ambition de mesurer l’efficacité des actions. Ce martèlement à longueur d’année semble avoir été entendu car le recrutement d’un chef de projet politique de la ville a été annoncé.

Pour la rénovation de Marcouville, nous avons défendu les propriétaires de box: non seulement leur appartement sans parking perdra de la valeur, mais ils devront être locataires du même box qui leur aura été racheté pour une bouchée de pain.

Quant au vote du budget 2023 à nouveau excédentaire avec 13,4 M€ de bénéfices, nous avons une fois de plus voté contre. En effet, Mme la Maire avait fait voter une hausse d’impôts produisant des millions excédentaires qui auraient pu servir à améliorer la politique de la ville, les services rendus à la population et requestionner le taux d’imposition. Mais l’équipe majoritaire les a entièrement dédiés à l’auto-financement des investissements, sans nuances.

Concernant les crèches, deux des six crèches municipales sont gérées par des entreprises dans le cadre d’une délégation de service public. Nous sommes particulièrement attentifs aux bilans de ces établissements, présentés chaque année en conseil municipal, car une structure qui fonctionne bien est la condition essentielle pour un accueil de qualité des tout-petits. La confiance des parents est primordiale en crèche, heureusement les indicateurs sont bons à Pontoise. Nous avons toutefois souligné que les enquêtes-satisfactions devraient être davantage détaillées. Sur la structure la plus récente, nous avons demandé le recrutement de deux auxiliaires de puériculture et d’une éducatrice de jeunes enfants supplémentaires, afin que le contrat signé avec la ville (qui prévoit un taux de personnels « diplômés » supérieur aux exigences légales), soit respecté.

Sandra Nguyen Dérosier a posé une question orale, sur les mesures prises en faveur du collectif de parents et de professeurs qui demande le classement en réseau d’éducation prioritaire (REP) des 3 écoles Ducher, Moulin et Cézanne et du collège Flamel. Ce classement permettrait d’obtenir des moyens supplémentaires et de réduire les effectifs des classes, d’augmenter le nombre de professeurs et de personnel médico-éducatif, etc. Nous plaidons pour la mise en place d’urgence d’un programme tel que les « Cités éducatives », dont l’appel à projets est ouvert ! Il faut associer les enseignants du collège, des écoles, les élèves, les parents, les acteurs de l’éducation et tous les élus. Notre groupe soutient fermement ce collectif, car tous les enfants méritent de grandir dans un environnement sain, protégé et épanouissant.

Le groupe Pontoise Écologique et Solidaire : Sandra Nguyen Dérosier, Matthieu Drevelle, Gérard Bommenel, Florence Chambon.