Question de météo ?

 

Avec la météo morose de ces dernières semaines, nous pourrions être tentés d’oublier le réchauffement climatique et ses conséquences sur la planète et l’Humanité. Voire d’en douter pour les plus sceptiques. Mais ces semaines de pluie ne changent rien à la donne : nos activités, nos modes de vie nous entraînent vers ce réchauffement qui impacte en premier lieu les personnes les plus vulnérables de notre société. Comme il frappe déjà les populations des pays les plus précaires entraînant des migrations climatiques vers l’Europe.

 

Il nous impacte en France et à Pontoise et ses conséquences sont d’autant plus visibles que le contexte économique actuel est difficile :

  • Les logements mal isolés coûtent cher en période de grand froid ou de fortes chaleurs,
  • Les pics de pollution sont plus fréquents, aggravant les pathologies respiratoires qui empêchent de travailler, occasionnent des frais de santé supplémentaires et réduisent ainsi le pouvoir d’achat. Surtout pour les personnes vivant en zone à forte circulation et donc plus polluées.
  • Les sécheresses et intempéries plus nombreuses impactent l’agriculture, entraînant la hausse des prix alimentaires.

 

Que faire ?

 

On attend souvent des dirigeants au plus haut niveau qu’ils agissent pour résoudre le problème. En effet, ils ont des responsabilités qui les obligent à apporter aux citoyens la protection et des conditions de vie dignes. Il est donc juste d’attendre d’eux des décisions à hauteur de l’enjeu comme il est juste d’en attendre de nos élu.e.s locaux. 

 

Si on ne peut pas demander à une ville qu’elle solutionne à elle toute seule le problème du réchauffement climatique, on peut lui demander qu’elle agisse pour en réduire les impacts sur ses habitants. Et à Pontoise, malgré des avancées, les actions restent timides.

 

Il y a pourtant à faire :

  • Augmenter les zones de friches dans les espaces publics pour favoriser la biodiversité. On nous rétorque souvent que certains préfèrent les pelouses bien tondues mais une sensibilisation à l’importance de ces friches les amènerait certainement à les accepter.
  • Avoir une politique de préservation des arbres en informant les habitants sur leurs obligations en la matière : même dans les jardins privés, l’abattage de certains arbres est soumis à autorisation du maire. Protéger les arbres, c’est aussi veiller à leur entretien dans les bonnes périodes, les soigner pour ne pas avoir à les abattre. Et en planter autant qu’on le peut ! Végétaliser partout où cela est possible !
  • Prendre au sérieux la promotion des zones d’accélération des énergies renouvelables (ZAenR). L’équipe municipale ne semble pas motivée outre mesure par l’enjeu des alternatives aux énergies fossiles.
  • Travailler sur la juste mesure entre préservation du patrimoine et préservation de nos conditions de vie futures. C’est tout l’enjeu de l’installation des panneaux photovoltaïques à Pontoise qui se heurte à l’avis des architectes des bâtiments de France. Ces derniers s’opposant souvent à leur installation en proximité d’un monument. La municipalité se cache un peu trop facilement derrière cet obstacle, quelle est la volonté réelle de le surmonter ?

 

Les beaux jours s’annoncent et avec eux la joie des belles balades, des sorties sportives, et des moments partagés en famille et entre amis.

 

Nous avons à cœur que de nombreuses générations après nous connaissent les mêmes joies.

 

 

Pontoise Ecologique et Solidaire :

Sandra Nguyen Dérosier, Matthieu Drevelle, Gérard Bommenel, Florence Chambon.