Situé à proximité de l’Hôtel de Ville, en surplomb de la Vallée de l’Oise et sur l’emplacement de l’ancienne église des Cordeliers, le Dôme, ancienne salle des fêtes, est depuis près d’un siècle le haut lieu des festivités pontoisiennes.
Aujourd’hui encore, cet espace multifonctionnel accueille une programmation très riche, entre concerts, théâtre, conférences et expositions.
Une salle pour se rencontrer
Sa construction dès 1911, sur l’emplacement du jardin de l’Hôtel de Ville, était liée au souhait de se doter d’un espace digne d’une vraie salle des fêtes. Jusque là, un café de l’actuelle rue Pierre Butin faisait office de théâtre, jouant principalement les vaudevilles et mélodrames des troupes parisiennes.
La salle des fêtes est inaugurée le 30 novembre 1913. Elle est l’oeuvre du Pontoisien Albert Guilbert, architecte en chef des bâtiments civils et palais nationaux, qui réalisa également la Caisse d’Epargne de la rue Prachay et plusieurs propriétés privées sur la commune.
L’édifice possède une façade donnant sur la place de l’Hôtel de Ville avec deux colonnes et un fronton. Une large coupole octogonale couvre la salle conçue pour recevoir près de 800 personnes.
À partir de 1914, elle est transformée en salle de cinéma et le restera en partie jusqu’aux années 1920.
Les bâtiments sont endommagés lors des bombardements d’août 1944, ce qui entraîne de grands travaux de rénovation en 1948. Dès lors, l’établissement devient incontournable. Galas, bals du collège et du lycée et concerts prestigieux s’y succèdent.
À la fin des années 70, la salle ne répondant plus aux normes de sécurité, de grands travaux sont engagés avec la construction d’un nouveau hall et d’une salle en sous-sol.
L’avènement d’une salle modulable
La salle des fêtes sera baptisée “Dôme” en 2006 (nom choisi par les Pontoisiens faisant ainsi référence à la coupole qui surmonte l’édiice), suite à une ultime opération de rénovation et d’extension pour répondre aux attentes du public. L’espace devient entièrement modulable, avec un plateau scénique et des sièges mobiles.
Privilégiées par l’architecte S. Millet, de larges ouvertures tant vers la vallée de l’Oise que la roseraie plantée voient le jour, ainsi qu’une mise en valeur judicieuse de la grande salle octogonale avec ses fresques, ses moulures et son lanternon auparavant dissimulé sous un faux plafond.
Sa façade illustre toujours les grandes manifestations de la ville et ses principaux monuments. Ce lieu de vie au coeur de Pontoise accueillera le 18 février la soirée “Danses de salon”. Le prochain chapitre d’une longue histoire.