La Renaissance
Le XVIe siècle est marqué par les guerres de religions. Pontoise est une nouvelle fois assiégée et prise. Ses fortifications sont renforcées. La construction d’une citadelle est entreprise rue de Gisors par Henri III. Elle ne sera jamais terminée.
En effet les frontières s’éloignent et Pontoise va perdre son statut de ville frontière. Les religieux de tous ordres commencent à arriver.
Époque moderne
Le XVIIe siècle, malgré une nouvelle épidémie de peste, voit la ville renaître. De nouvelles installations religieuses s’implantent, Carmélites en 1605 (initialement rue Marcel Rousier puis transporté rue Pierre Butin où il se trouve encore), Ursulines en 1611, Jésuites en 1604, Bénédictines anglaises en 1658.
De ville commerçante et industrielle puis de ville forte, Pontoise est devenue une ville religieuse. Peu à peu les fortifications se détériorent et sont abandonnées.
Au XVIIIe siècle, la ville va prendre son aspect actuel. Les fortifications sont vendues et détruites.
La révolution porte un coup fatal à plusieurs établissements religieux. Saint-Mellon est détruite ainsi que Saint-Pierre et Saint-André. Les Ursulines et les Bénédictines anglaises disparaissent ainsi que les Jésuites et l’abbaye de Saint-Martin.
Ère industrielle
Au XIXe siècle, sous Napoléon III, une nouvelle rue desservant la gare est tracée, c’est la rue Thiers.
Époque contemporaine
Les derniers bouleversements datent, bien entendu de la dernière guerre, le pont est détruit ainsi que l’Hôtel-Dieu qui disparaît avec toutes ses archives.
Après guerre, de nouvelles routes sont tracées (rue Séré Depoin) et Pontoise prend son visage moderne.